Le rôle du management est démontré
Si on se doutait bien que le mode de communication ou de management du boss envers ses équipes pouvait jouer un rôle important sur l'état interne des collaborateur et la perception du "bonheur au travail" , la recherche scientifique nous le démontre. Une équipe canadienne de l'ESG UQAM démontre en effet que hiérarchiques "qui ne semblent pas valoriser les contributions individuelles et qui exerçent un contrôle excessif et utilisant les menaces comme façon de motiver les employés, briment leurs besoins de base soit l’autonomie, la compétence et l’affiliation sociale. Cette réalité pourrait bien engendrer des répercussions négatives sur le bien-être au travail" Une étude qui arrive à point, juste avant la prochaine formation de Robert Dilts "Leadership et bien être au travail"
Les conclusions de l'étude :
a) la manière de manager a des répercussions sur les besoins psychologiques de base en matière d’autonomie, de compétence et d’affiliation sociale des salariés. La satisfaction ou non satisfaction de ces besoins "jouent des rôles différents mais primordiaux dans l’amélioration ou la dégradation du bien-être au travail". L'augmentation du bien-être des salariés nécessite donc des modes de management orientés vers la satisfaction des besoins d’autonomie, de reconnaissance des compétences et l’appartenance sociale, pluôt que les frustrations ou menaces.
b) 25 % de la performance d’un employé viendrait du bien-être perçu dans son travail. Un constat qui peut bousculer les croyances de nombreux managers qui considèrent qu'ils n'ont pas à s'occuper du bonheur de leurs salariés au travail. Le bien-être au travail peut donc avoir d'importantes répercussions économiques pour l'entreprise.
Commentaires : merci la recherche canadienne de reconnaître de qui semble évident mais non démontré. Le style de management ou de communication impacte bien l'état dans lequel le salarié va se trouver et par conséquence la performance et les résultats économique de l'entreprise. Voila une invitation aux managers à se mettre à la place de leur collaborateurs, par exemple en adoptant un peu plus souvent la deuxième et troisième positions de perception de la PNL. Une expérience riche d'informations qui peut faire une grande différence en matière de bien-être au travail.
Sources : salledepresse.uqam.ca
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